Consultation citoyenne

Les transports, qui sont dominés par les voitures particulières et les poids lourds, contribuent à 34% des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à une part importante de la pollution atmosphérique, particulièrement dans les zones urbaines, industrielles et portuaires.

En région, il s’agit du second poste d’émissions de GES après l’industrie, et du seul secteur dont les émissions ne baissent pas depuis 1990.

L’atteinte de la neutralité carbone en 2050, avec une baisse de 55% des émissions en 2030 par rapport à 1990, demandera des évolutions et des efforts (modes de vie, financiers, technologiques) sans précédent.

A ce titre, 4 leviers stratégiques ont été identifiés pour relever ce défi :

• Adapter les transports pour les rendre résilients aux risques naturels
• Électrifier les transports en déployant des bornes de recharge et en développant les véhicules électriques
• Améliorer les offres alternatives au véhicule individuel et au « tout camion » (transports collectifs, mobilités partagées, modes actifs) et développer une politique d’accompagnement au report modal
• Sobriété des modes de vie et des déplacements motorisés associés : diminuer les besoins de déplacement, le poids des véhicules, rationaliser la logistique et les livraisons

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur compte 3,1 millions de logements, dont 75% de résidences principales, ainsi que 207 000 bâtiments tertiaires privés chauffés, majoritairement des bureaux, commerces et locaux d’hôtellerie. En 2021, la consommation en énergie du secteur résidentiel représente 22 % des consommations régionales et 6 % des émissions de gaz à effets de serre. La rénovation des logements réduirait considérablement la consommation énergétique, les factures et améliorerait le confort d’hiver et d’été tout en valorisant les biens immobiliers.

Notre région est riche en production de fruits et légumes et en produits céréaliers. Elle est également très bien classée en termes d’agriculture biologique (21 % du nombre d'exploitations et 36% de la surface agricole régionale), de circuits courts et de produits de qualité (respectivement 42 % et 44 % des exploitations).  L’objectif de la Région est de valoriser l’origine locale des productions et assurer un meilleur revenu aux agriculteurs. Mais si l’alimentation a gagné en diversité, la consommation des produits est souvent trop abusive et gaspillée, nous pouvons rechercher une meilleure sobriété.

Gestion de l'eau 

Notre région est exposée à la sécheresse. La pression démographique, l'urbanisation croissante, les activités agricoles intensives et les activités économiques peuvent entraîner une surexploitation des ressources en eau. La disponibilité de l'eau constitue un enjeu crucial pour la région.

Il y a 2,9 milliards de mètres cubes par an prélevés en Région Sud dont 60% est consacré à l’usage agricole, 30% pour l’usage en eau potable et environ 10% pour les autres usages économiques comme l’industrie ou le tourisme.

Selon le Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires, le potentiel de baisse dans les actions quotidiennes des émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement climatique sont répartis entre les citoyens pour 25 %, 50 % les entreprises et 25 % les pouvoirs publics.  Avoir une consommation responsable peut être définie comme « avoir une consommation qui permette de préserver au maximum nos ressources et l’environnement mais aussi de soutenir l’équité sociale et économique ». En effet, tout au long de leur cycle de vie, les biens et services de consommation ont des impacts environnementaux : surexploitation des ressources, besoin d’énergie, émissions de gaz à effet de serre (GES), génération de pollutions et de déchets… Agir sur notre consommation est un levier indispensable de la transition écologique.

Les collectivités et les services de l’Etat agissent lorsqu’ils achètent des biens et des services (évaluation et recensement des besoins, critères environnementaux et sociaux, clauses spécifiques…). Faîtes-nous connaître vos démarches et attentes en tant que citoyen.

Déchets, recyclage et réemploi 

Mieux produire les biens et les services

Notre région possède un attrait économique à l’échelle nationale (3e économie régionale) et internationale. En capitalisant des initiatives majeures, nous pouvons non seulement contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2, mais aussi stimuler l'innovation, renforcer la compétitivité économique, développer des emplois non délocalisables et améliorer la qualité de vie dans la région et au-delà.

Par exemple, le programme Piicto-Syrius représente une opportunité significative pour catalyser des initiatives cruciales visant à réduire les émissions de CO2 dans la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer.